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Il compte bien « créer la surprise ». C’est ce qu’affirme Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et candidat à l’investiture des Républicains (LR), au sujet du congrès du 4 décembre qui permettra aux militants de désigner le candidat à la présidentielle du parti. Le candidat à l’investiture des Républicains détaille, dans une interview au « Figaro », un programme construit « sur trois piliers : l’autorité, la liberté et l’identité ». Des mesures très à droite selon Le Monde.

Le député LR déroule son programme, revendiqué très ancré à droite, et plaide pour « instaurer une priorité nationale et communautaire européenne » sur « l’emploi, les allocations et le logement ». « Cette préférence existe déjà pour une part importante d’emplois publics, mais nous devons l’élargir à tous les emplois publics et privés, comme c’est le cas en Suisse ou à Monaco », explique M. Ciotti. Une annonce qui fait écho à la proposition de la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, d’organiser un référendum pour inscrire dans la Constitution la préférence nationale, si elle est élue en 2022.

Au sujet des allocations sociales « non contributives » (RSA, APL, allocations familiales), M. Ciotti avance qu’« aucun étranger ne pourra les percevoir avant une présence de six ans sur le territoire national ». Il ajoute : « Aucune aide, hors traitement des urgences vitales, ne sera accordée à un étranger en situation irrégulière. » Le député plaide aussi pour une « fusion de toutes les allocations sociales » avec plafonnement « aux deux tiers du smic ».

Défendant « un vrai projet de rupture en matière économique » s’inspirant « en partie » de François Fillon en 2017, M. Ciotti prêche « une réduction des dépenses publiques à hauteur de 100 milliards d’euros, notamment grâce à une réduction du nombre d’agents publics », chiffrée à 250 000, contre les 200 000 suppressions de postes dans la fonction publique, mesure prônée par Valérie Pécresse, également candidate à l’investiture à droite.

Sur le volet fiscal, Eric Ciotti souhaite « la suppression de l’impôt sur la mort, les droits de successions et de donation, en deçà d’un patrimoine de 5 millions d’euros, en favorisant les donations entre grands-parents et petits-enfants, mais aussi la mise en place d’un taux unique d’impôt sur le revenu à 15 %, applicable à tous les revenus au-delà d’un smic ». Défenseur du report de l’âge de départ à la retraite à 65 ans, M. Ciotti veut aussi « revenir aux 39 heures payées 38 heures dans la fonction publique et diminuer de moitié les niches fiscales ».

Le Monde

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