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La population d’Afrique subsaharienne devrait doubler d’ici 2050. Aussi est-il urgent que celle-ci développe, avec l’aide d’entreprises internationales, sa propre industrie, même si cela va à l’encontre des objectifs climatiques, estime Francis Journot, consultant et entrepreneur. Il dirige le Plan de régionalisation de production Europe Afrique ou programme Africa Atlantic Axis et fait de la recherche en économie dans le cadre du projet International Convention for a Global Minimum Wage . Il tient le site Collectivité Nationale.

Si l’Afrique ne parvient pas à s’industrialiser et à se moderniser, nous assisterons à une multiplication des situations d’extrême pauvreté, de malnutrition et subséquemment, à un chaos sur le continent entier. Plusieurs centaines de millions d’Africains parmi une population qui devrait compter 2.5 milliards d’habitants en 2050, souhaiteront alors venir en France et en Europe pour fuir la faim et la mort.

Les démocraties qui préservent les Européens de la guerre et du désordre, ne pourront pas survivre à ce bouleversement. L’écroulement de la civilisation occidentale dans un futur plus ou moins lointain est souvent évoqué. Il pourrait désormais se produire en moins de 3 décennies. Que l’on pense que l’origine du changement climatique est surtout anthropique ou non, le sujet du développement économique de l’Afrique subsaharienne pour éviter un chaos, apparaît plus urgent que celui du climat.  […]

Il faut rompre avec un discours condescendant et humanitariste tenu par ONG et institutions, selon lequel les Africains ne peuvent trouver de salut économique qu’en migrant vers un occident qui serait responsable de tous leurs maux. […]

Les populations européennes pourraient également, lorsque les tsunamis migratoires auront eu raison des systèmes de protection sociale, de leur culture et de leur civilisation, regretter d’avoir cédé au dogmatisme. Aussi apparaît-il hasardeux de prôner, au nom d’un principe de précaution climatique, une politique idéologique qui sacrifiera sûrement une part importante de l’humanité. Peut-être devrons-nous demain affronter le regard de nouvelles générations qui jugeront nos errements. Souhaitons que les institutions internationales prennent la mesure de leur responsabilité et des possibles conséquences de leur dangereuse politique. […]

Le Figaro

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