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Dans la nuit du 14 au 15 octobre, un homme est accosté par deux individus qui en veulent à son téléphone portable. L’un d’eux le plaque au mur, la lame d’un couteau sous la gorge, l’autre faisant le guet. Ils s’emparent du mobile et d’une montre (…) ils sont appréhendés, deux heures plus tard, par la police, suite à un signalement rapide.

Âgés respectivement de 20 et de 29 ans, les hommes sont en situation irrégulière sur le territoire français. Au commissariat, non sans agressivité, ils contestent les faits. Le premier est placé sous contrôle judiciaire et le second, mis en détention provisoire vu son casier judiciaire (quatre mentions pour vols avec violence).

Interrogés par la présidente Verdier, ils s’obstinent dans le déni, malgré des preuves accablantes que la magistrate prend soin d’énumérer via une traductrice.

Ces attitudes n’étonnent guère Elsa Guyonvarch, la représentante du ministère public, qui précise, entre autres, que le détenu est suspecté sous six identités différentes.

À l’annonce du jugement, leurs clients ne manifestent aucune surprise : soit dix-neuf pour l’un, cinq mois avec sursis pour l’autre.

Le télégramme

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