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REPORTAGE – Plus de 1000 détenus sont incarcérés en France pour radicalisation ou apologie du terrorisme islamiste. Pour la première fois, une caméra de “Sept à Huit” a pu pénétrer au cœur de plusieurs quartiers ultra-sécurisés des prisons où ils sont incarcérés.

Un travail de l’ombre délicat, mais à l’enjeu d’envergure : magistrats, éducateurs, psychologues, agents pénitentiaires, médiateurs du fait religieux travaillent chaque jour dans des quartiers de détention spécifiques ultra-sécurisés, aux côtés de détenus radicalisés ou en lien avec le terrorisme islamiste. Ils sont plus de 1000 à être ainsi incarcérés dans l’Hexagone, suivis de près par 850 professionnels à qui revient l’épineuse mission d’éviter que ces prisonniers ne repassent à l’acte en détention ou une fois libérés. 

Pour la première fois, les caméras de “Sept à Huit” ont été autorisées à suivre cette prise en charge entre les murs même des centres pénitenciers, à Lille, à Paris ou encore à Fleury-Mérogis. “Les individus membres de ces réseaux ne cessent pas leurs activités une fois qu’ils sont arrêtés, ils poursuivent leur prosélytisme”, relève Jean-François Ricard, procureur national anti-terroriste, interrogé dans le documentaire en en-tête. “Certains vont recréer des réseaux”, poursuit-il, “en vue de nouvelles actions”. Depuis 2016, cinq attentats ont ainsi été commis en prison.  […]

LCI

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