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Rien ne s’arrange pour les riverains de la maison d’arrêt d’Amiens qui subissent les parachutages. Des aménagements réalisés dans le passé ont déplacé le problème vers d’autres maisons, avec agressions et menaces à la clef.

Une riveraine de 82 ans : « J’ai été agressée en mai 2020, jetée à terre, frappée, coups de pied dans la tête et le dos. »

Depuis 2019, son jardin sert de base de lancement de colis vers la prison. Le lanceur est pressé, stressé et il ne veut pas manquer sa cible. Mieux vaut ne pas être sur son chemin. « J’ai été agressée en mai 2020, jetée à terre, frappée, coups de pied dans la tête et le dos par un individu qui voulait grimper sur le toit de mon garage. En décembre 2020 des individus ont caillassé, cassé mon volet roulant et cassé ma porte-fenêtre en jetant des pavés. Dernièrement, je tondais ma pelouse et deux individus sont entrés chez moi et m’ont dit de dégager car ils devaient jeter leur colis et qu’ils avaient tous les droits et qu’ils continueront à passer dans mon jardin et qu’ils feront ce qu’ils veulent car ils avaient tous les droits », raconte-t-elle. Les riverains saluent le travail de la police, régulièrement en planque dans le quartier. Mais ils regrettent la fin d’un numéro d’urgence à la prison qui permettait d’agir vite en cas de parachutages. « Moi, j’ai toujours ma crosse de hockey avec moi », raconte une voisine qui ne gare plus sa voiture près de son garage. « I ls ont défoncé mon capot avant en sautant dessus », dit-elle. 

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L’Union

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