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À Lyon, un homme aurait été violenté et insulté de « fils de pute de blanc » après s’être interposé entre sa compagne et des harceleurs de rue. Pour l’essayiste Céline Pina, ce type d’agression est la conséquence d’un discours faisant de la « blanchité » une marque d’infamie.

Céline PINA. – On a longtemps pensé que pour être la cible du racisme, il fallait appartenir à une minorité. Ce que le racisme anti-Blancs nous montre c’est que pour être victime de racisme, il suffit de faire l’objet d’un récit haineux qui réduit l’individu à une apparence que l’on ne peut choisir.

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Leur but, c’est de créer un ressentiment dans certaines couches de la population que l’on invite à s’identifier à des victimes de persécutions pendant que l’on désigne les Blancs comme responsables de toutes les difficultés L’accusation de racisme est le fond de commerce d’une gauche qui n’a plus rien à dire au monde et qui faute de se battre pour l’égalité a trouvé un exutoire dans la lutte contre les discriminations.

Cette instrumentalisation de l’antiracisme, non pour faire avancer l’égalité, mais pour faire le procès de la France et des Français, est l’œuvre de cette partie de la gauche qui a abandonné les luttes sociales au profit de la mise en scène de la haine raciale. À partir du moment où on laisse des mouvements politico-religieux semer la haine et faire d’une couleur de peau une marque d’infamie, on autorise la violence. Si le Blanc est bourreau et tous les autres sont ses victimes, alors l’exercice de la violence est justifié, c’est même vu comme une forme de justice.

[…]

Le Figaro

(Merci à Tara King)


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