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09/09/2021

Le 27 mai dernier, ils étaient jugés devant la chambre des appels correctionnels de la cour d’appel de Grenoble pour « aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger en France en bande organisée ».

Les Sept de Briançon, poursuivis pour aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger en France en bande organisée ont été relaxés ce jeudi par la chambre des appels correctionnels de la cour d’appel de Grenoble qui a infirmé le jugement du tribunal correctionnel de Gap. L’un d’eux a toutefois été déclaré coupable de rébellion (lors de son arrestation) et a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis.

Au lendemain d’une opération baptisée « defend Europe » du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire (qui a, depuis, été dissout) sur les crêtes des cols de l’Échelle dans les Hautes-Alpes, des militants « solidaires » avaient organisé une manifestation, une « marche antifasciste »,  ignorant, avaient-ils indiqué, la situation irrégulière des migrants présents dans le cortège.

[…]

« C’est une très belle affirmation d’indépendance des juges », a commenté Me Vincent Brengarth, conseil des prévenus.

Le Dauphiné


17/07/2018

Les militants ont été placés en garde à vue mardi à la gendarmerie de Briançon pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière » lors d’une marche de solidarité entre l’Italie et la France le 22 avril.

Quatre militants associatifs ont été placés en garde à vue mardi 17 juillet au matin à la gendarmerie de Briançon (Hautes-Alpes), pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire français en bande organisée » lors d’une marche de solidarité entre l’Italie et la France le 22 avril.

Cette marche avait été organisée au lendemain du blocage du col de l’Echelle, frontière entre la France et l’Italie, par des militants identitaires qui entendaient couper la route aux migrants. Ces gardes à vue surviennent dans le cadre d’une enquête ouverte à l’encontre de trois autres militants, « les trois de Briançon », qui avaient participé également à cette marche et dont le procès a été renvoyé au 8 novembre. Les gendarmes estiment que des migrants avaient pu franchir la frontière franco-italienne à l’occasion de l’événement du 22 avril.

Les « trois de Briançon », un Belgo-Suisse, un Suisse et une Italienne âgés de 23 à 26 ans, avaient été mis en examen et placés dix jours en détention provisoire avant d’être libérés le 3 mai. Le 31 mai, la justice a levé leur contrôle judiciaire.

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