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Règlement de compte au cutter dans un kebab

Un ouvrier peintre clandestin comparaissait le 1er septembre dernier au tribunal de Nanterre pour avoir éventr[é] le client agité d’un kebab, qui lui demandait de baisser le son de son portable.

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L’accusé, un égyptien en situation irrégulière, était employé au noir comme peintre en bâtiment sur un chantier, non loin du restaurant. Assisté d’un interprète, il va tenter d’éclaircir ce qui s’est passé en cette fin juillet pour qu’en plein déjeuner, il décide de poignarder un parfait inconnu.

« Sois tu manges, sois tu te casses ! Je mange ici tous les jours ». C’est par ces mots que le prévenu aurait envoyé sur les roses le client venu lui demander de baisser le son de la vidéo qu’il était en train de regarder, tout en dévorant un sandwich. Habitué de l’établissement, l’homme scotché devant le récap’ d’un match du championnat de foot égyptien n’aurait pas apprécié de se faire rappeler à l’ordre. Se sentant souverain dans sa cantine du midi, il pensait pouvoir faire comme chez lui.

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« Nique ta mère, fils de pute, je te tue ! », lâchera l’agresseur au cours de l’altercation. « Nique ta mère, tu feras rien », lui répondra tout de go l’autre client, chauffé à blanc. Au beau milieu de ce dialogue de sourd, dit en langue arabe, l’accusé aurait sorti son cutter de la poche de son pantalon de peintre, après que l’autre homme l’ait menacé de lui fracasser une chaise sur la tête. L’ami de la victime tentera de séparer les deux bagarreurs. En récompense, il se fera taillader le poignet par l’assaillant.

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L’article dans son intégralité sur La Gazette

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