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Dimanche soir, certaines régions seront scrutées de près. Notamment celles où le Rassemblement national peut emporter la Région. Avec une question pour éviter le risque de basculement à l’extrême droite (selon le JDD)  : se maintenir ou se désister. La gauche compte sur le désistement de LREM.

Je pourrais assumer cette volonté de rester dans l’échiquier politique avec un RN majoritaire“, déclarait fin mai dans Libération l’écologiste Jean-Laurent Félizia, à la tête d’une liste d’union de la gauche en Paca. “Cette question n’est pas d’actualité“, botte-t-il en touche aujourd’hui, se disant “ni sondeur ni mathématicien” et refusant de “confisquer le débat démocratique aux électeurs“. “Ce sont les résultats sortis des urnes qui feront les décisions en vue du second tour et non les sondages“, renchérit Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’Europe Ecologie – Les Verts. “Dans les faits, trois possibilités existent : le maintien, le retrait et l’accord technique. Cela ne veut pas dire qu’on les explore“, poursuit Regol, sans toutefois n’en exclure aucune, mais en répétant n’avoir “jamais failli” contre l’extrême droite.   

Dans les Hauts-de-France, nous ne nous retirerons pas“, assure le socialiste Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat, qui renvoie la balle à la majorité présidentielle emmenée par Laurent Pietraszewski. Cette région ne passera pas dans les mains du Rassemblement national si LREM se retire. S’ils se maintiennent, il y a un danger“, résume l’élu du Nord, soutien de Karima Delli, seule tête de liste régionale d’une union allant des Insoumis au PS. Elle, ne dit pas autre chose : “Nous savons faire barrage à l’extrême droite et nous l’avons déjà fait. Aujourd’hui, est-ce que les autres sont prêts à le faire?

Il y a six ans, le socialiste Jean-Pierre Masseret avait, lui, choisi de se maintenir dans le Grand Est malgré les consignes nationales. Cette fois, la gauche ne sera pas confrontée à la même difficulté. Elle va se maintenir en arguant que c’est à LREM de se retirer, estime celui qui se dit aujourd’hui simple “observateur” de la vie politique. “Il va y avoir un jeu de cons entre la gauche et LREM“, prédit-il. […]

Le JDD

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