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29/05/2021

Pour certaines des militantes visées par l’article d’Eugénie Bastié, l’accusation est tout simplement « malhonnête »« C’est toujours la même attaque et c’est faux. On dénonce l’ensemble de tous les viols, où qu’ils se passent, dans la rue, dans les foyers, dans les bureaux, dans les mairies, il y a des viols là où se trouvent les hommes » assène Celine Pique de l’association « Osez le féminisme ». Selon la porte-parole, ce procès d’intention est une affaire récurrente dans le combat que mène « la droite et l’extrême droite » contre le féminisme.

Une affaire emblématique a déjà mis cette controverse sur le devant de la scène militante : l’affaire Mila. A l’époque, l’adolescente se retrouve harcelée et menacée de mort pour avoir insulté Mahomet. Alors qu’une partie de la classe politique et associative s’émeut, le malaise s’installe dans la galaxie féministe. Faut-il soutenir Mila, que certains accusent d’islamophobie ?

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Pas de gêne donc, parmi les militantes féministes actuelles sur la question de l’immigration ou du voile ? « On nous reproche une indignation sélective, mais avez-vous déjà entendu des gens comme Eugénie Bastié s’exprimer sur l’affaire Polanski, ou l’affaire Georges Tron ? Ils n’en parlent que quand ça sert leur rhétorique. Il faut aussi comprendre que certaines militantes féministes se méfient beaucoup de la récupération politique, c’est pour ça qu’elles ne s’expriment pas sur ces sujets. »

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Martine Storti se rappelle que, déjà dans les années 70, alors que les militantes féministes luttaient pour que les viols soient jugés en cour d’assise, « certains camarades de gauche nous traitaient de racistes car nous voulions traduire des immigrés devant la cour d’assises. Mais un viol est un viol : que la victime soit une droguée, une musulmane ou une athée, un viol est un viol. Que l’auteur soit un musulman, un juif, un riche ou un pauvre, un viol est un viol. »

Marianne


27/05/2021

Un autre viol perpétré par deux toxicomanes a eu lieu une semaine plus tard. Bizarrement, ces affaires n’ont pas suscité l’indignation qu’elles méritent de la part des milieux féministes. Est-ce parce qu’elle est survenue au cœur d’un quartier rebaptisé «Stalincrack» par ses habitants excédés, où migrants et toxicomanes envahissent l’espace public?

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D’ordinaire promptes à se saisir du moindre fait divers pour mettre en cause l’État et les politiques publiques et demander davantage de moyens, les associations féministes sont restées étrangement silencieuses. Ainsi, Osez le féminisme a à peine réagi avec un simple tweet. L’association Nous Toutes, pourtant en pointe dans la dénonciation de la «culture du viol», n’a pas daigné non plus s’indigner. Quant à la présidente de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert, elle s’est émue, non pas des faits, mais du fait que la vidéo ait été partagée sur les réseaux sociaux. «C’est inhumain» a-t-elle commenté, réclamant son retrait (à juste titre). Acharnées à demander qu’on nettoie les rédactions des «boys’ club» (espaces de conversation masculins) après l’emballement disproportionné de la «Ligue du LOL», les néoféministes gardent leurs indignations en poche dès que les faits interviennent dans les territoires perdus de la République.

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Le Figaro


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