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11/05/2021

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Le journaliste Taha Bouhafs a été relaxé ce mardi par le tribunal correctionnel de Créteil des poursuites le visant pour « outrage » et « rébellion » envers un policier, qu’il accuse lui-même de violences lors de son interpellation en 2019 en marge d’une manifestation.

Le tribunal l’a relaxé du chef de rébellion, comme l’avait requis le parquet, « au motif que l’attitude adoptée par Taha Bouhafs relève de la résistance passive et non pas d’un acte de rébellion ». Le journaliste, actuellement au MédiaTV, a été également relaxé du chef « d’outrage ».

Le tribunal a considéré qu’il n’a « pas dit racaille de flics et que les propos énoncés ne pouvaient pas être outrageants » car la fonction du policier, « pas clairement identifié », ne pouvait « être connue de l’auteur ». À l’audience le 10 mars, le parquet avait requis une amende de 700 euros.

La Voix du Nord


12/06/2019

Le journaliste militant Taha Bouhafs, interpellé mardi alors qu’il couvrait une manifestation de soutien à des travailleurs sans-papiers à Alfortville (Val-de-Marne), s’est vu remettre mercredi une convocation pour être jugé le 25 février 2020 au tribunal de Créteil. Il comparaîtra jugé pour “outrage et rébellion sur une personne dépositaire de l’autorité publique“.

Taha Bouhafs, journaliste originaire d’Échirolles, dans l’agglomération grenobloise, ancien candidat (La France insoumise) dans la deuxième circonscription de l’Isère pour les législatives de 2017, est connu pour avoir filmé Alexandre Benalla en train de violenter un couple place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai 2018. Il avait été arrêté et placé en garde à vue mardi alors qu’il couvrait une manifestation de sans-papiers à Alfortville. […]

Le Dauphiné


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