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29/04/21


25/04/21


21/04/21


18/04/21

La Cour de cassation a rendu sa décision ce mercredi 14 avril. L’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, sexagénaire juive assassinée en avril 2017 à son domicile dans le quartier de Belleville à Paris, a été confirmée. Il n’y aura donc pas de procès pour le jeune homme, hospitalisé en psychiatrie depuis ce crime qui a provoqué débat et émotion depuis quatre ans.

La Cour de cassation, qui est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, a rejeté le pourvoi formé par la famille de Sarah Halimi contre la décision rendue en 2019 par la cour d’appel de Paris. D’après cette décision, qui reposait sur trois expertises, le jeune homme avait commis les faits au cours d’une “bouffée délirante” sur fonds de forte consommation de cannabis.

“Une personne qui a commis un acte sous l’emprise d’une bouffée délirante abolissant son discernement ne peut pas être jugée pénalement même lorsque son état mental a été causé par la consommation régulière de produits stupéfiants. En effet, la loi ne prévoit pas de distinction selon l’origine du trouble psychique“, rapporte la Cour de cassation dans un communiqué.

www.rtl.fr

Rappel :

Dans la nuit du 4 avril 2017, à Paris, Sarah Halimi, une femme de confession juive de 65 ans, est sauvagement assassinée. Son meurtrier, Kobili Traoré, un musulman radicalisé d’origine malienne au casier judiciaire long comme le bras, s’acharne sur elle pendant 40 longues minutes, d’abord dans le salon de de Sarah Halimi, puis sur son balcon. Il hurle «Allah Akbar», insulte sa victime, la traite de «grosse pute», de «sheitane» (démon en arabe)

(…) Kobili Traoré tape tellement fort que son poing droit est tuméfié. Puis, apercevant dans la cour la lumière des lampes torche de la police, il hurle «attention, il y a une vieille dame qui va se suicider», saisit sa victime – encore vivante – par les poignets et la fait basculer par-dessus la balustrade de son balcon. Sarah Halimi gît dans la cour, morte, ensanglantée.

Sarah Halimi connaissait Kobili Traoré, il était son voisin, il la menaçait constamment, elle avait peur de lui (…)

Le Figaro


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