Bien que la Californie ait fait de gros efforts pour distribuer les doses de manière plus équitable, certains défenseurs affirment que la communauté LGBTQ n’a pas été suffisamment sensibilisée.
“Il y a une bonne dose de scepticisme, en particulier au sein de la communauté trans et non genro-conformiste, à propos des vaccinations COVID”, a déclaré Jury Candelario, directeur de l’APAIT, anciennement connu sous le nom de Asian Pacific AIDS Intervention Team. “Certains de nos clients ont tout simplement refusé”.
On ne sait pas de combien de personnes on parle, car très peu de données ont été recueillies sur le sujet à la plupart des niveaux gouvernementaux.
Les données existantes montrent que les personnes qui s’identifient comme lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels ou queer ont un risque plus élevé de tomber gravement malades à cause du COVID-19, notamment en raison d’une prévalence plus élevée de problèmes de santé sous-jacents. Selon un rapport récent des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, les personnes LGBTQ présentent des taux plus élevés de maladies cardiaques et d’obésité que les hétérosexuels. Nous sommes également plus susceptibles d’être fumeurs.
De plus, selon le Williams Institute de la faculté de droit de l’UCLA, les personnes LGBTQ de couleur étaient deux fois plus susceptibles que les personnes blanches non LGBTQ de contracter le COVID-19 pendant l’automne, et un peu plus susceptibles que les personnes non LGBTQ de couleur.
Entre-temps, la Californie, comme la plupart des États, a concentré la plupart de ses efforts en matière d’équité vaccinale sur les écarts de revenus, la race et l’origine ethnique, en accordant peu d’attention à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.
Les personnes transgenres, en particulier, ont tendance à être oubliées parce qu’elles sont issues de plusieurs groupes démographiques et que, par conséquent, on ne s’occupe pas de leur type particulier d’hésitation à se faire vacciner. C’est particulièrement vrai pour les personnes transgenres noires et latinos, comme Sasha Morehead, qui ne veut pas se faire vacciner parce qu’elle pense “qu’ils ne font que tester le vaccin sur les gens”.
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