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ACAB : « All cops are bastards »  (« Tous les flics sont des salauds » )

ACAB est parfois remplacé par le nombre 1312, en référence à la position des lettres A, C, A, B dans l’alphabet latin :


Aurélia avait 27 ans. Le 6 septembre 2020, cette jeune policière en poste à Sartrouville (Yvelines) s’est suicidée avec son arme de service. Juste avant son geste fatal, elle avait laissé un mot sur lequel il était écrit : « Parce que je ne compte pas ». Six mois plus tard, les autorités ont estimé que la jeune femme s’était donné la mort en raison de problèmes personnels.

Une enquête est aux mains de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale, la « police des polices »), mais les proches de la jeune femme, soutenus par le syndicat de policiers Vigi et l’association Hors Service, redoutent qu’elle n’arrive aux mêmes conclusions. « Le cas d’Aurélia est symbolique de ces blessés de la police qui ne sont pas suivis psychologiquement et sont laissés seuls face à leurs difficultés, estime Cédric, porte-parole de l’association Hors Service, qui accompagne la jeune sœur de la défunte dans ses démarches. Elle avait été grièvement blessée au bras dans une course-poursuite et n’a pas été accompagnée par notre hiérarchie ou les psychologues de la police, malgré son traumatisme… »

Ce mercredi 10 mars dans la matinée, les soutiens de la jeune femme avaient prévu un rassemblement devant les Invalides à Paris pour rendre hommage à la jeune femme. Il a finalement été interdit par la Préfecture de police. Réunis dans la journée à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), ses proches ont toutefois fait part de leur colère, furieux qu’une nouvelle fois, le rôle de la hiérarchie policière ne soit pas pris en compte pour expliquer l’acte fatal d’Aurélia, qui travaillait en brigade de jour et assurait des missions de police secours dans un secteur réputé difficile.

Le Parisien


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