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Ce mardi, Orlane Graindorge, cette jeune Liégeoise victime de viol qui a lancé l’ASBL “Don’t cry, Talk” en février dernier, a été violemment agressée à son domicile. Pour lui faire peur et empêcher que son association voie le jour, ses quatre agresseurs lui ont tailladé le corps à coups de couteau à pain. “J’avais terriblement peur. J’ai vraiment cru qu’ils allaient me tuer.” Quarante points de suture ont été nécessaires pour refermer ses plaies. Les cicatrices, elle les gardera certainement à vie, mais Orlane reste forte. 

Malheureusement, aujourd’hui, Orlane a décidé de se retirer du projet. La raison ? La Liégeoise a été violemment agressée à son domicile par quatre individus.

Les faits se sont déroulés ce mardi 9 mars, dans la matinée. Comme tous les jours, Orlane s’est levée vers 8h au moment où son compagnon partait au travail. En quittant leur appartement, il a oublié de fermer la porte à clef, “comme ça lui arrive de temps en temps”, commente la jeune femme. Vers 9h, alors qu’elle sortait des toilettes, elle est tombée nez à nez avec quatre hommes de grande taille, baraqués, cagoulés, gantés et chaussures de sécurité aux pieds. “On aurait dit des militaires”, se souvient-elle, toujours sous le coup de l’émotion. Malheureusement, elle n’a pas pu les identifier.

“Ils m’ont attrapée, jetée par terre et l’un d’entre eux m’a maintenue au sol. Deux autres sont allés chercher un couteau dans la cuisine. L’un a dit: “Prends le couteau à pain, ça fera plus mal”. Là, ils ont pris mon chat par la peau du cou et m’ont lâché: “C’est lui ou c’est toi!”. J’ai crié de laisser mon chat, que je préférais qu’ils s’en prennent à moi”, nous raconte Orlane.

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“Les policiers m’ont expliqué que j’avais sûrement affaire à des professionnels et que quelqu’un les avait peut-être payés pour me faire peur, me faire du mal, ou pire: me tuer”, explique Orlane. “Je ne suis pas domiciliée à cette adresse et ils ont agi le jour des encombrants, lorsque les portes de mon immeuble, bien que sécurisé, sont grandes ouvertes. Donc, d’après la police, j’étais surveillée depuis un moment déjà. ”

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