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25/02/2021

L’avocat général a requis ce mercredi matin une peine de 12 ans pour la séquestration, des menaces et le viol d’une écolière à Soissons le 16 mai 2018. Le magistrat tient compte d’une altération du discernement de l’accusé. La victime était âgée de 11 ans.

Après plus de 4 heures de délibéré, le verdict est tombé. L’accusé – âgé de 41 ans, qui clame son innocence – a été condamné à 8 ans de prison.


24/02/2021

Qui est vraiment l’accusé du viol et de la séquestration d’une écolière âgée de 11 ans à Soissons, le 16 mai 2018 ? Rarement un homme a suscité autant d’avis contradictoires. Certains voisins persistent à le considérer, certes différent, mais sympathique, pris dans un engrenage qui le dépasse et sûrement pas coupable. D’autres pointent sa consommation régulière d’alcool, son étrange habitude d’inviter de jeunes visiteurs à voir ses chats et puis sa curieuse collection de poupées.

Est-elle destinée à attirer les enfants d’une façon malsaine ? Mohamed Aboulmahassine, 41 ans, est une figure d’un quartier populaire de Soissons. Il ne travaille pas depuis des années, vit seul du RSA, passe son temps à jouer avec des adolescents. Certains d’entre eux se moquent de lui, jettent des cailloux sur ses volets. L’homme continue toutefois à en fréquenter certains, avec obstination.

(…) L’Union

(…)

De retour de l’école

La scène se déroule le 16 mai 2018 à Soissons. La fillette vient de quitter son établissement scolaire peu après midi.

Intimidée par le cadre solennel de la cour d’assises, une grande salle décorée d’une immense tapisserie ancienne d’apparence sévère, elle dit d’abord. « J’ai peur. » Puis elle se lance : «  Je le connaissais juste de vue. Je suis passée par les bois et il a commencé à s’approcher de moi. Il m’a demandé mon adresse et je n’ai pas répondu. J’ai essayé peu à peu de partir mais c’est compliqué quand quelqu’un vous parle. Il m’a attrapée par le poignet et commencé à m’emmener près de chez lui. »

« Quelle est votre réaction ? », demande la présidente de la cour d’assises.

« J’ai essayé de m’échapper, de lui enlever la main. J’ai essayé de crier mais je n’ai pas réussi. Cela a duré cinq minutes. Je suis partie en courant mais il m’a rattrapée et emmenée », répond la collégienne.(…)

Puis elle décrit le viol, raconte qu’elle était maintenue avec une main sur son épaule, estime « que cela a duré longtemps ».

(…) L’Union

Merci à René

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