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Val-de-Marne : les maisons de retraite de demain s’ouvrent à d’autres publics

Quatre cents nouvelles places sont prévues dans le premier schéma départemental pour l’autonomie. Des chambres seront dédiées à des handicapés, des étudiants, des mineurs isolés ou de jeunes travailleurs.

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Alors comme l’avait indiqué lors d’une des dernières séances publiques, le sénateur PCF et conseiller départemental Pascal Savoldelli, « il faut imaginer autre chose », faisant référence aux « réalités pas tolérables » dans certaines structures, qui plus est, après la crise sanitaire.

«Libre de choisir son lieu de vie»

La collectivité y réfléchit depuis des mois. Un sondage en ligne avait été ouvert, pour recueillir la parole des usagers et des aidants. A l’arrivée, un premier schéma pour l’autonomie, dédié tant aux seniors qu’aux personnes handicapées, vient d’être voté. Un texte pensé selon « une approche domiciliaire et inclusive », présente Brigitte Jeanvoine, vice-présidente (app PS) en charge des solidarités. « Nous voulons que la personne soit libre de choisir son lieu de vie et reste actrice de son avenir. »

Dans ce cadre, un appel à projets a été lancé dès 2019, pour développer « un habitat alternatif ». C’est-à-dire ? Des résidences aux services classiques (administration, blanchisserie, restauration, animations…) pour des aînés plus ou moins dépendants, des personnes handicapées, « ouvertes sur l’extérieur », selon le département. Des jeunes travailleurs qui ont du mal à se loger, des étudiants, ou encore des jeunes issus de l’aide sociale à l’enfance comme des mineurs isolés pourraient y prendre une chambre.

15% des places dédiées à un public différent

Quatre cents nouvelles places doivent ainsi être créées. A l’heure actuelle, 52 résidences hébergent 2400 personnes. Le Val-de-Marne compte également 72 Ehpad publics, soit un peu plus de 6100 places.

Trois projets ont été retenus et verront le jour à Bonneuil-sur-Marne (131 places), Chevilly-Larue (91 places) et Orly (120 places). A chaque fois, les associations gestionnaires respectives, SOS Seniors, Isatis et Alefpa ont réservé un nombre de lits, de l’ordre de 15 %, à l’accueil d’un public différent

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L’article dans son intégralité sur Le Parisien


Sur la cohabitation entre personnes âgées et migrants, non exhaustif

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