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Les restes de soldats russes et français, tombés lors de la terrible retraite de Russie, seront inhumés ensemble samedi 13 février près du champ de la bataille de Viazma, un moment d’unité franco-russe l’année du bicentenaire de la mort de Napoléon. Une expertise de l’Académie russe des Sciences a établi que les 126 soldats étaient des victimes de la campagne de Napoléon, principalement âgées de 30 à 39 ans.

Réparties en huit cercueils, 126 dépouilles découvertes dans une fosse commune entre Smolensk et Moscou doivent être enterrées avec les honneurs, en présence de descendants de grands chefs militaires russe et français de l’époque. Ces 120 soldats, trois probables vivandières et trois adolescents – probablement des tambours – sont tombés, en marge ou lors de la bataille de Viazma du 3 novembre 1812, deux semaines après le début de la retraite qui culminera peu après dans l’horreur avec la traversée meurtrière de la Bérézina.

À l’heure où la Russie est à couteaux tirés avec l’Occident sur moult dossiers, la cérémonie attendue samedi marque un moment d’unité symbolique. Russes ou Français seront enterrés ensemble avec les honneurs au son de salves de canon et sous l’œil d’une centaine de figurants vêtus d’uniformes d’époque. «La mort met tout le monde à égalité: ils sont tous dans la même tombe», note Ioulia Khitrovo, 74 ans, arrière-arrière-petite fille du général en chef du tsar, Mikhaïl Koutouzov. […]

Le Figaro

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