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C’est un phénomène apparu depuis un peu plus de deux ans en Ile-de-France : les faussaires utilisent ces commerces qui ont pignon sur rue pour finaliser leurs documents. L’an dernier, plusieurs officines à Barbès, à Paris (18e), ont été démantelées. « En général, les officines avaient l’habitude d’être communautaires, reprend un spécialiste. C’est un secteur très concurrentiel. Mais maintenant, on constate des liens entre les différentes communautés. »

Ils sont 13 à se mettre à table. Tous mis en examen depuis juin et septembre dernier pour aide à l’entrée et à la circulation et aux séjours irréguliers d’étrangers, faux, altération frauduleuse de la vérité et participation à une association de malfaiteurs. Ils sont intermédiaires, faussaires et gérants de taxiphones. Un phénomène qui tend à se développer et qui a été boosté par le confinement selon une source policière : « Les taxiphones faisaient partie des commerces restant ouverts. C’était simple d’y aller. »

[…] Ces commerces offrent des postes qui permettent d’accéder à Internet, d’imprimer des documents, de faire des photocopies. Ils possèdent des cabines téléphoniques pour appeler à l’international. Certains disposent même d’une cabine pour les photos d’identité et partagent leurs locaux avec des sociétés de transfert d’argent comme Western Union. Ils drainent énormément de monde un peu partout en Ile-de-France et deviennent parfois des bureaux pour escrocs en quête d’anonymat sur Internet ou pros de la contrefaçon.  […]

Le Parisien

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