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Le monstre de la fausse tolérance

« Un voile peut être un asservissement, mais aussi un choix », nous dit Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, alors que se pose la question du voilement des petites filles. Une enfant de 2 ans – ou de 6 ans, 8 ans, ou même de 10 ans – est donc capable de faire un choix. Et pas n’importe lequel : celui de se couvrir la tête et le corps pour ne pas provoquer ni exciter les hommes. Offrir une dînette à une fillette ou un camion de pompier à un petit garçon relève dorénavant de l’insupportable injonction patriarcale hétérosexuelle dominante ; visionner Les Aristochats, Peter Pan ou La Belle et le Clochard vous transforme indiscutablement en un futur ennemi de l’humanité*, tendance suprémaciste blanc, mais il semble qu’une petite fille voilée représente le summum de l’épanouissement dans nos sociétés occidentales malades du cancer de la tolérance.

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Le mariage fertile de l’indignation continue et de la posture multiculturaliste dissimule la vérité, tandis que la réalité s’efface devant le monstre « tolérance » qu’il a enfanté. Même lorsqu’il s’agit de révéler les mécanismes qui enchaînent la victime d’inceste au silence et à l’isolement, on se concentre sur la question de la prescription alors qu’il s’agit de crever l’abcès familial.

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Sacrifiées sur l’autel du crime « racisé »


Quand le hashtag #MeToo est apparu, un scandale a éclaté au Royaume-Uni, qui n’a jamais été relayé par les néo-féministes, hypnotisées par la pudeur islamiste victimaire censée les protéger de l’ogre hétérosexuel blanc, source de toutes les injustices. A Rochdale, plus de 47 adolescentes (blanches) ont été prostituées par une dizaine d’hommes britanniques d’origine pakistanaise. La police de Manchester s’est excusée pour n’avoir pas osé creuser l’enquête, de crainte de passer pour raciste. Folie des temps qui sacrifie des jeunes femmes violées et exploitées au prétexte de ne pas désigner les coupables d’origine – faussement « dominés ». La jeune Mila est abandonnée sur le même autel au nom d’un militantisme grossier qui pardonne le moindre crime à tout « racisé » sous prétexte de passé mal digéré, devenu source continue de combats anachroniques.

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L’Express

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