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Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas, pour Nabil, un Amiénois de 43 ans. Le 7 janvier dernier, la cour d’appel confirmait sa condamnation pour apologie du terrorisme. En détention, il s’était félicité de l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty. Certes, sa peine était passée de huit à trois mois et il a décidé de se pourvoir en cassation.

Ce mardi 2 février, Nabil comparaissait pour des faits similaires. On l’accusait d’avoir proclamé, le 2 novembre 2020, toujours en maison d’arrêt, « Je suis un soldat de Daesh ». Un surveillant et un codétenu en attestent mais il conteste : « Les autres, ils me surnomment Daesh. Moi, ça m’énerve. Ce jour-là, j’ai dit “Si je suis un soldat de Daesh, t’es qui, toi ?”  » Le parquet requiert deux mois. Son avocate Me Berriah parle d’une « procédure de bric et de broc » et d’un « acharnement ».

(…) Le Courrier Picard

(Merci à Gal)

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