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La mosquée El Baraka de Lunel, au sud-est de Montpellier est de nouveau dans le collimateur du ministère de l’Intérieur, dont les enquêteurs du Renseignement intérieur et de la justice, cinq ans après les affaires des filières djihadistes et le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes lunellois convertis, ayant rejoint les groupes terroristes de l’Etat islamique, avec des décès à la clé.

La semaine dernière, dans le cadre d’une opération massive lancée sur le territoire, « pour éradiquer le séparatisme islamiste », selon les services de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, des investigations ont eu lieu à Lunel, avec outre la saisie de documents pour un contrôle fiscal approfondi, une procédure judiciaire qui est en cours.

Selon nos informations, le ministère de l’Intérieur s’est emparé du dossier de demande d’un permis de construire déposé en 2019 par les gestionnaires et par l’imam de la mosquée El Baraka pour solliciter une extension du site de 1 200 m2. « Ce n’est plus le maire, ni le préfet de l’Hérault qui suivent cette procédure administrative arrivée sur le bureau de l’ancien maire de Lunel, Claude Arnaud, quelques mois avant les nouvelles élections municipales, qui a sacré Pierre Soujol, mais, directement un service de l’Etat, à Paris, c’est dire si c’est très sensible. Et en raison du passé récent concernant les filières djidasdistes, le ministre de l’Intérieur ne veut pas entendre parler d’un agrandissement de cette mosquée à Lunel, qui est encore placée sous étroite surveillance, même si aucun signalement de radicalisation n’a été enregistré depuis deux ans », révèle un proche de l’enquête, joint ce lundi par Métropolitain.

El Baraka à Lunel fait partie des 76 mosquées placées sous surveillance depuis le début du mois de décembre par le Renseignement intérieur et les policiers du Renseignement territorial -ex-RG- de l’Hérault, basés à Montpellier.

Source Actu Métropolitain

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