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Augusta, Adèle, Edith, Colette*, 75 ans pour la plus jeune, 92 ans pour la plus âgée, attendaient sans doute des réponses du procès d’Omar Gralinot. L’homme de 43 ans était jugé ce jeudi par le tribunal de Valenciennes pour des agressions sexuelles perpétrées à l’encontre de personnes âgées, en récidive, et au cours de l’année 2019. « Moi, j’aurais bien aimé savoir comment il a su que j’avais besoin d’un kiné… », souffle Adèle depuis le banc des parties civiles. Le prévenu demeure impassible : depuis le début de la procédure, engagée en mars 2019, il nie tout en bloc.

C’est Augusta, la première, a avoir donné l’alerte aux policiers. Elle venait de recevoir la visite d’un homme se présentant comme kinésithérapeute et soi-disant mandaté par l’assurance maladie pour effectuer «  des contrôles ». Il l’avait manipulée, auscultée, lui avait demandé de se dévêtir, jusque dans son intimité. Augusta s’était sentie mal à l’aise, avait mis fin à l’entretien. L’homme était reparti, elle en était restée avec un pernicieux sentiment de culpabilité.

Une trace ADN sur la sonnette

(…) La Voix du Nord

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