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Bernard Kouchner. Le père de l’autrice en prend d’abord pour son grade. Aucunement par rapport aux faits, mais en raison de son absence et de sa dureté. « Bernard hurlait. Il nous terrorisait, nous reprochait le malheur du monde », écrit Camille de son papa quand il rentrait de ses missions humanitaires au bout du monde. Colérique, pas toujours fin après le suicide de la grand-mère, qui ravage Evelyne Pisier dont il est séparé. Il récupère ses enfants et les met au lit avec un somnifère, pour ne pas être trop importuné. « Mon père, un héros déserteur », lâche sa fille, qui lui rend toutefois hommage à la fin du livre pour le courage de ses idées et de son engagement humanitaire.

(…) Christine Ockrent. Evoquée simplement comme « la star de la télé », l’ancienne reine du JT, devenue la compagne de Bernard Kouchner, apparaît brièvement comme une belle-mère acariâtre, pas du tout aimante. « Tes enfants font trop de bruit, dis-leur de rire moins fort », lâche-t-elle à table parmi d’autres amabilités du même genre. Les jumeaux détestent venir chez ce couple médiatique qui reçoit tous les soirs la gauche caviar ou « cacahuètes » et ne leur demande que de rester invisibles.

Le Parisien

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