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Le Conseil d’Etat a suspendu, ce vendredi, la possibilité de recourir à la visioconférence dans les procès criminels, prévue par l’ordonnance gouvernementale du 18 novembre. Un risque pèse désormais sur le procès des attentats de janvier 2015.

(…) Alors qu’elle paraissait taillée sur mesure pour le procès des attentats de janvier 2015, la suspension de la visio-conférence fait planer un risque sur la suite de l’audience. Cette dernière est en effet à l’arrêt depuis plusieurs semaines en raison de l’état de santé du principal accusé, Ali Riza Polat. Un sérieux problème de continuité des débats se pose donc désormais en cas de non-rétablissement rapide de ce dernier, pouvant aboutir à des scénarios noirs tels que le report complet du procès – avec obligation de tout reprendre à zéro – ou la remise en liberté de tous les accusés, la durée légale de détention provisoire étant atteinte. C’est dire si, lundi, la reprise de l’audience sera le théâtre d’une vive tension.

Libération

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