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La recherche de foncier par les promoteurs les poussent à acheter à prix d’or des pavillons et à les détruire pour reconstruire par-dessus. Une tendance qui s’accroit avec l’avancée du supermétro et qui pourrait mener à la disparition de ces maisons.

« Un terrain vide, avec rien dessus, c’est de plus en plus rare en Ile-de-France, donc acheter un terrain bâti est souvent la seule solution pour construire », confirme Edouard Pellerin, le patron de Valoptim. « Ce qui se passe le plus souvent, c’est qu’on repère un terrain vague, une maison, en bon ou en mauvais état, puis on récupère les informations pour savoir ce qu’on peut y construire, puis on consolide la parcelle en achetant une ou deux parcelles à côté pour avoir une surface suffisante », détaille-t-il. […]

Le montant de ces transactions est généralement gardé secret, mais les données de valeurs foncières, fournies par la Direction générale des finances publiques, permet d’en lever le voile. La plus grande maison – 114 m2 sur 346 m2 de terrain – a été vendue 900 000 euros. La deuxième – 100 m2 sur 544 m2 – a été vendue 850 000. La dernière – 80 m2 sur 195 m2 – a été vendue 730 000 euros. Cela représente une somme au m2 de surface habitable entre 7800 et 9125 euros. Sur le marché classique, à cette époque, il se monnayait 5500 euros, selon Meilleurs agents.

Le Parisien

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