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Philippe Vardon, conseiller municipal RN de Nice, dénonce l’“islamo-droitisme” qui sévit dans sa ville, où un islam politico-religieux inspiré des Frères Musulmans domine dans les mosquées, avec la bienveillance de la municipalité.

Des mosquées installées dans des locaux appartenant à la Ville de Nice, un terrain municipal de 3000m² mis à disposition pour construire une grande mosquée, les élèves du collège islamique accueillis dans les événements de la Ville : Christian Estrosi ne refuse rien à ses amis de l’UOIF (rebaptisée « Musulmans de France »), principal relais en France de l’idéologie des Frères musulmans. Pourtant, multipliant les déclarations martiales et les tribunes depuis plusieurs jours pour exhorter à la lutte contre « la cinquième colonne islamiste », le maire (LR ascendant Macron) de Nice et président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ne s’est manifestement pas senti menacé par un éventuel retour de boomerang.

L’islam politico-religieux inspiré des Frères Musulmans domine largement au sein des 19 mosquées de Nice

Si l’islamo-gauchisme (dans lequel a désormais sombré La France Insoumise, qui porte si mal son nom) est à juste titre largement vilipendé, on aurait tort de sous-estimer un “islamo-droitisme” – qui doit certes davantage au clientélisme électoral qu’à l’idéologie, mais est-ce moins grave ? – dont Christian Estrosi est un parfait symbole.

« Vous représentez un Islam de France inscrit dans la République, dans le respect des lois de la Nation, dans le refus des ingérences étrangères » lançait Philippe Pradal, alors Premier adjoint de Christian Estrosi, aux imams rassemblés par les soins de la municipalité dans le magnifique cadre du Palais Masséna le 7 juillet 2016. Pourtant d’un bout à l’autre de la ville, c’est l’islam politico-religieux inspiré des Frères Musulmans qui domine largement au sein des 19 mosquées de Nice.

« L’Islam de France inscrit dans la République » évoqué par la municipalité Estrosi est-il celui de la mosquée Ar-Rahma (celle de l’imam Otmane Aissaoui, patron local de l’UOIF) qui avait partagé sur sa page Facebook, parmi d’autres joyeusetés du même acabit, une vidéo du leader des Frères Musulmans égyptiens, intitulée « Le Coran est notre Constitution » ? Christian Estrosi, en pré-campagne pour les élections municipales, s’était rendu dans cette même mosquée en octobre 2007 et avait déclaré « Je m’y sens chez moi ».

« L’Islam de France inscrit dans la République » évoqué par la municipalité Estrosi est-ce celui de l’imam Abdelkader Sadouni, du quartier des Moulins, déclarant dans la presse italienne, moins d’une semaine après l’attentat islamiste du 14 juillet 2016, « comprendre » les jeunes partant faire le djihad ?

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C’est dans cette logique que la municipalité Estrosi a installé des mosquées dans des locaux municipaux. Lorsque j’ai fait condamner la Ville pour le loyer sous-évalué de l’une d’entre-elles, la décision du Tribunal administratif de Nice était claire : « La décision annulée par le présent jugement méconnaît les dispositions de la loi du 9 décembre 1905 en tant qu’elles interdisent à une collectivité locale de subventionner un culte et est, par suite, entachée d’une illégalité d’une particulière gravité » ! Une autre de ses mosquées «  municipales » a diffusé l’appel à la prière islamique chaque soir pendant 15 jours, lors du Ramadan, en l’imposant à tout un quartier grâce à une puissante sonorisation. Pour autant, la municipalité n’a pas jugé utile de rompre la convention d’occupation après cette provocation, et s’est efforcée de minimiser les faits.

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