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Vols de portables, de colliers, cambriolages… Sans identité et sans âge, de jeunes migrants, à la rue, pour l’essentiel venus du Maghreb, plombent le centre-ville de Nantes. Les pouvoirs publics prennent la marée, sans savoir décoder ce phénomène récent. Sans même pouvoir dire comment fonctionnent les réseaux de fortune qui exploitent cette main-d’œuvre d’auteurs-victimes. Note d’intention.

Il y a des polémistes qui, pour faire leur beurre, leur buzz, sont prêts à raconter n’importe quoi. À assurer sur des plateaux télé que les mineurs étrangers dans les rues sont tous des violeurs, des voleurs. Paroles toxiques à l’emporte-pièce, qui polarisent le débat, interdisent la réflexion, comme si on avait à se positionner, bêtement, pour ou contre des enfants en errance.

La vérité, c’est que loin des racontars d’estrade, un phénomène infiniment complexe obsède les pouvoirs publics des grandes villes, comme Nantes. Oui, des jeunes étrangers isolés, pas toujours mineurs, très souvent venus du Maghreb, commettent des délits à tours de bras. Des vols de colliers, des vols de smartphone, des cambriolages. Intense réalité.

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Ouest-France

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