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Vecteur de lien social, le sport apparaît comme une arme contre la radicalisation. Mais il est aussi un lieu de danger où le communautarisme s’étend peu à peu. Et le site du gouvernement Stop-djihadisme.gouv.fr est clair. Il place les clubs de sport en tête des lieux qui favorisent la radicalisation, et les associations en général comme terreau de basculement.

La surveillance s’est donc accrue en conséquence. Entre le 1er janvier et le 31 août 2020, 393 contrôles ont été menés à l’encontre d’associations signalées comme « prônant des principes contraires aux valeurs républicaines et aux exigences minimales de la vie en société », indique-t-on au ministère de l’Intérieur. (…)

Les témoignages recueillis montrent, entre autres, des non-musulmans interdits de manger du porc, des femmes mises au ban de leur club ou d’une compétition mixte, des athlètes qui profitent de regroupements en équipe de France pour vanter les bienfaits de leur religion, des femmes interdites de sport par leur famille rigoriste… Souvent les dirigeants n’ont pas su apporter de réponse et ont choisi de laisser faire. « Les responsables sportifs sont souvent démunis face à ces comportements, estime l’ancien chef de l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte  antiterroriste), Loïc Garnier. La radicalisation peut advenir dans un club où sévit déjà un fort communautarisme. »

(…) Le Parisien

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