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[…] Mais l’éventail des films problématiques est large, y compris “Diamants sur canapé” (le rôle stéréotypé de Mickey Rooney en tant que Japonais est épouvantable), “West Side Story” (les Portoricains sont montrés presque uniquement en tant que membres d’un gang) et le drame de 1975 sur les esclavagistes “Mandingo” (qui fait tomber les mâchoires et qui s’adresse apparemment à la population du KKK).
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“L’Inspecteur Harry” (1971)

Le lieutenant Harry Callahan du département de police de San Francisco est déterminé à faire respecter la loi, quitte à enfreindre des règles. Cela a déclenché un engouement pour les films sur les flics non-conformistes qui font leur travail en suivant leur instinct plutôt que la loi. Le film se moque des juges de gauche et des bien-pensants, et le méchant invente de la brutalité policière, laissant penser que d’autres accusations du genre sont de fausses manœuvres pour susciter de la sympathie.

“Forrest Gump” (1994)

“Forrest Gump” a été réalisé par des gens intelligents, a remporté six Oscars et est adoré par beaucoup. Bien que le film soit condescendant envers les personnes handicapées, les vétérans du Vietnam et les personnes atteintes du SIDA, entre autres, il est en fait hostile aux manifestants, aux activistes et à la contre-culture. En bonus, le personnage principal “adorable” Nathan Bedford Forrest a été nommé d’après son grand-père, le premier grand sorcier du Ku Klux Klan.

“Indiana Jones et le Temple Maudit” (1984)

Steven Spielberg et George Lucas sont généralement des cinéastes compatissants, mais ce film est allé un peu trop loin en essayant de reproduire l’ambiance des séries d’action des années 1930. Comme dans ces vieux films, les méchants “exotiques” sont dépeints comme des étrangers primitifs et sanguinaires, ce qui donne lieu à des représentations négatives et stéréotypées de l’Inde et des coutumes hindoues.

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“Le silence des agneaux” (1991)

Le “Psycho” d’Alfred Hitchcock de 1960 a été le premier à proposer l’idée d’un tueur en tenue de soirée, une image que Hollywood a souvent utilisée au fil des ans, avec une fin surprenante. Dans les dernières scènes, “Psycho” affirme que Norman Bates n’est pas un “travesti”. De même, le gagnant du meilleur film de Jonathan Demme se donne la peine de dire que Buffalo Bill (Ted Levine) n’est pas trans, mais le public se souvient du maquillage féminin, de son petit caniche et du fait qu’il cache ses organes génitaux masculins pour avoir l’air féminin. Les téléspectateurs se souviennent de la phrase sur les fèves, mais il est permis de douter qu’ils se souviennent de la précision à propos Buffalo Bill.

“True Lies” (1994)

James Cameron est un cinéaste rare : un brillant conteur et un véritable visionnaire. Mais même un génie peut faire un faux pas. Le film est divertissant et possède des décors formidables, mais les personnages arabes sont des fanatiques religieux ou des terroristes, ou les deux.

Variety

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