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Certains intellectuels et éditorialistes estiment que la mondialisation n’est pas le problème mais bien la solution à cette crise, une analyse que l’économiste Yves Perez conteste. Seul un protectionnisme raisonnable favorise selon lui l’innovation et la croissance.

Après avoir été dans un premier temps sonnés par la crise du Covid19, les néolibéraux contre-attaquent. Alain Minc ou Luc de Barochez montent en première ligne pour défendre bec et ongles la mondialisation et le libre-échange. Leurs principaux arguments sont les suivants: 1) La mondialisation n’est pas coupable de la pandémie qui ravage le monde. 2) Le retour du protectionnisme serait une catastrophe et précipiterait le suicide de la France. 3) Il faut absolument réinventer une France mondialiste et libre-échangiste afin d’affronter les nouveaux défis du monde de l’après crise du Covid 19. Nous nous proposons à présent de discuter de façon critique leurs arguments. […]

Les néolibéraux commettent deux erreurs. La première est de croire qu’avec une industrie anémiée et réduite seulement à quelques fleurons (le luxe, l’armement, l’aéronautique et le ferroviaire) la France pourra réussir à l’emporter dans la guerre économique extrêmement brutale qui s’annonce, et dans laquelle les grandes puissances comme les États-Unis, la Chine, la Russie ou l’Inde ont toutes déjà recours au protectionnisme et où les Européens font figure de végétariens plongés dans un monde de carnivores. […]

Le Figaro

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