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Invité par France Inter à s’exprimer sur le coronavirus et ses conséquences, l’écrivain Michel Houellebecq livre un constat pessimiste sur l’après-confinement. ‘Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde; ce sera le même, en un peu pire” ;

Michel Houellebecq y déconstruit ainsi l’idée qu’un “monde nouveau” naîtra après le passage de l’épidémie. “Au contraire, tout restera exactement pareil. Le déroulement de cette épidémie est même remarquablement normal”, écrit-il. Pour lui, le coronavirus ne fait qu’“accélérer certai­nes mutations en cours” qui tendent à “diminuer les contacts matériels, et surtout humains”. “L’épidémie de coronavirus offre une magnifique raison d’être à cette tendance lourde : une certaine obsolescence qui semble frapper les relations humaines”, poursuit-il.

Quant à l’idée de voir notre société ”[redécouvrir] le tragique, la mort, la finitude”, elle serait fausse. “La tendance depuis plus d’un demi-siècle maintenant, bien décrite par Philippe Ariès, aura été de dissimuler la mort, autant que possible ; eh bien, jamais la mort n’aura été aussi discrète qu’en ces dernières semaines”, argue l’écrivain, évoquant les enterrements “en secret” et les victimes qui “se résument à une unité dans la statistique des morts quotidiennes”. […]

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