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Le 28 octobre, il y a un an, Jair Bolsonaro remportait haut la main (55%) la présidentielle brésilienne. Levier majeur de cette élection ? Sa volonté affichée haut et fort de lutter contre la criminalité et la corruption, deux fléaux qui ont fait du Brésil l’un des pays les plus dangereux de la planète. Quel bilan en ce domaine depuis le 1er janvier 2019, date à laquelle Jair Bolsonaro a pris ses fonctions ?

Au premier semestre, le Brésil a connu au niveau national une chute considérable de 22% des homicides, de 25% des vols de fret, ou encore de 26% des car-jackings. Sur la même période, la Police fédérale et les polices d’États ont enregistré des saisies record de drogue et d’armes lourdes. Dans plusieurs États du Nordeste, ultra-criminogènes, les chiffres des homicides sont encore plus spectaculaires (jusqu’à -58% dans le Ceara). Il est vrai qu’en matière de criminalité et de corruption, le pays part de très loin, avec un taux d’homicide de 31 pour 100.000 habitants (à comparer à celui de l’Europe occidentale, entre 1 et 2 pour 100.000, ou même celui du violentissime Mexique, autour de 19 pour 100.000), des détournements de fonds absolument pharaoniques (La Police fédérale brésilienne a déjà enquêté, dans la grande affaire de corruption du Lava Jato, sur des mouvements de fonds dépassant les 2.800 milliards d’euros, soit le PIB annuel de la France), un coût économique de la violence faramineux (Selon les analystes, le coût de la criminalité au Brésil se situerait entre 4,5 et 5,9% du PIB annuel), et plus de 100 factions criminelles regroupant des dizaines de milliers de « soldats » sans limites.

(Merci à Nicodom)

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