Fdesouche

L’eldorado espéré pour les études en Ukraine se transforme en un enfer insurmontable pour bon nombre d’étudiants qui y sont allés pour poursuivre leur rêve. Drogue, prostitution et maltraitance deviennent plutôt leur lot quotidien.

L’espoir de revenir au pays avec le diplôme en main et de trouver un emploi se fond en désespoir pour certains étudiants malheureux qui tombent dans le ghetto ukrainien. Pour le quotidien Assabah, la plupart d’entre eux se retrouvent en prison à cause de règlements de compte entre les membres de réseaux de prostitution et de trafic de drogue. Autrement, ils sont séquestrés par des intermédiaires qui les obligent à s’acquitter de tâches domestiques dans des conditions désastreuses. Ils ne recouvrent leur liberté qu’après le versement d’une rançon par leurs familles au Maroc.

Pour le même média, ces étudiants sont victimes du système de l’enseignement en Ukraine, qui oblige les étrangers à passer par des intermédiaires afin de s’inscrire dans les universités du pays.

Les conditions des intermédiaires (nationalités marocaine et arabe) obligent des milliers d’étudiants marocains souhaitant poursuivre des études supérieures en Ukraine à être victimes de fraude, en signant des contrats rédigés dans la langue des pays hôtes comportant des obligations financières fictives. Les intermédiaires d’origine arabe les saisissent également sous prétexte de faciliter les procédures.

 

Ce phénomène prenant de l’ampleur d’année en année, les autorités devraient se pencher sur ces cas pour sauver les 6.900 étudiants vivant encore dans l’enfer ukrainien. Le contexte des études, dans ce pays, est extrêmement risqué pour les étudiants marocains, soutient le même média.

La plupart des familles lèvent le drapeau blanc devant les intermédiaires de chantage, afin de préserver la vie de leurs enfants, qui grossissent chaque année, notent que la communauté marocaine en Ukraine est l’une des plus grandes communautés étrangères et que le nombre d’étudiants d’environ 6900 étudiants est en augmentation constante.

 

Bladi

Fdesouche sur les réseaux sociaux