Fdesouche
[…] Accueillir, protéger, promouvoir, intégrer. Parmi ces quatre axes avancés par le pape François en février 2017 pour remédier à la « crise migratoire », le diocèse de Paris a choisi de se concentrer sur les deux derniers. Et d’ouvrir, dès le 8 février 2021, jour de la sainte Joséphine Bakhita, un lieu sur quatre étages situé dans le 18e, pour que les migrants en attente de papiers puissent se pencher sur leur avenir, en se professionnalisant […].

Ce lieu se veut complémentaire des organismes se chargeant des deux premiers axes tracés par le pape, l’accueil et la protection. « Les migrants seront envoyés par les associations avec qui ils sont déjà en contact », explique Brigitte Staub, estimant la capacité d’accueil à 200 places. Il ne s’agit donc pas de proposer un accompagnement juridique mais de « permettre aux migrants de se former, d’apprendre un métier et de bâtir leur stratégie professionnelle, précise cette ancienne professeure en école de commerce. Ce pôle d’entraînement doit aussi permettre aux paroissiens de rencontrer des migrants », poursuit-elle.

Issue de la concertation entre professionnels, bénévoles et migrants, et promue par le cardinal André Vingt-Trois, puis par son successeur, l’archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit, la Maison Bakhita vise à favoriser les échanges, au-delà de ses murs. « L’idée c’est que les bénévoles paroissiens puissent essaimer à Paris car, avec 106 paroisses parisiennes, il y a un potentiel d’accueil et de rencontre très grand. Ce lieu doit donc devenir une courroie », insiste Brigitte Staub. […]

La Croix

Merci à sggssg

Fdesouche sur les réseaux sociaux