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La presse est partagée quant au quatrième long-métrage de Rebecca Zlotowski. Si la majorité a été comblée par le jeu de l’ex-escort girl, aux «courbes insolentes et au verbe indolent», la mise en scène reste trop «appliquée» pour d’autres.

[…] Une comparaison revient souvent : celle avec Brigitte Bardot. «Dès le premier plan […] on pense à Brigitte Bardot. Une impression renforcée […] par le jeu de son actrice principale, courbes insolentes et verbe indolent», constate Le Parisien . Une impression largement partagée par Libération : «Il y a la nonchalance et la diction de Zahia Dehar, qui font irrésistiblement penser à Brigitte Bardot, en particulier dans Et Dieu créa la femme de Vadim et le Mépris de Godard» explique le journaliste Marcos Uzal. Il va même plus loin que ses confrères en affirmant qu’elle n’est pas «une simple imitatrice de Bardot, mais plutôt une incarnation contemporaine de ce mélange de naturel et de sophistication qui rendit en son temps l’actrice si moderne et déconcertante».

L’Express qui pourtant n’hésite pas à dire que «Zahia est une très mauvaise comédienne» ne peut s’empêcher d’admettre que «c’est vrai, Zahia a un peu la même intonation que BB». Étienne Sorin, du Figaro, sans être complètement d’accord avec ce parallèle reconnaît «le jeu, la fantaisie et la sensualité» de la jeune femme. Plus que la personne de Zahia, donc, c’est la mise en scène de ce long-métrage qui divise la critique. […]

Le Figaro

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