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26 juillet 2019

Le collectif de supporters des Girondins se mobilise pour soutenir les bénévoles qui aident les personnes expulsées et exhorter la préfecture à cesser ces évacuations.

Face aux multiples expulsions de squats de migrants ayant eu lieu au cours des dernières semaines à Bordeaux, les Ultramarines ont décidé de se mobiliser. Le groupe de supporters des Girondins est parvenu à récolter 2 500 euros en trois jours grâce à une cagnotte en ligne, dans le but de venir en aide aux familles expulsées.

Dans un message accompagnant le pot commun, les ultras du virage sud expliquent que deux des squats évacués “sur décision de la Préfecture de la Gironde” accueillaient des personnes “précaires, essentiellement des demandeurs d’asile”. (…)

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Sud-Ouest


09 juillet 2019

Avec le concours de la force publique, la préfecture a fait évacuer, ce mardi matin, un bâtiment occupé depuis plusieurs mois par un collectif qui aide des migrants sans abri. Une soixantaine d’hommes vivaient dans cet immeuble en plein centre de Bordeaux et se retrouvent à la rue. 

“Quand des Français viennent en Afrique, on leur déroule le tapis rouge. Certains considèrent encore nos pays comme des colonies. Et nous, Africains, dès qu’on met un pied sur le sol français, on nous chasse. C’est ça le pays des droits de l’Homme ? Nous traiter comme des chiens ? C’est une honte !”. Dans un silence de plomb, devant des CRS qui bloquent le passage vers la rue des Cordeliers, dans le centre de Bordeaux, un homme d’une quarantaine d’années, qui marche à l’aide d’une canne, crie son désespoir. Il fait partie de la soixantaine d’hommes qui vivaient dans un squat situé au 18 de la rue des Cordeliers, au cœur du quartier Saint-Michel, que la préfecture de Gironde a fait évacuer, ce mardi matin, avec le concours de la force publique.

L’endroit, une ancienne imprimerie désaffectée de longue date, devenue la propriété d’un promoteur immobilier, était occupé depuis près d’un an par le collectif Le Squid qui l’avait transformé en un lieu d’accueil pour des hommes sans abri, des migrants en majorité.  “Cet immeuble était réservé aux hommes majeurs. Une soixantaine de personnes vivaient là en respectant trois règles essentielles : pas de violence, pas de drogue et pas d’alcool”, explique Frédéric, un membre du Squid. (…)

Les affaires dans un garde-meubles

“En plus de mettre à l’abri des personnes à la rue, cet endroit nous servait à stocker la nourriture pour les six autres lieux que nous avons ouverts dans le centre de Bordeaux et qui abritent, au total, plus de 300 personnes, dont des femmes et des enfants”, explique une militante du Squid (…)

Sud-Ouest

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