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Il y aura un petit air de France ce vendredi lors de la finale de la CAN. La sélection algérienne est, en effet, composée de joueurs majoritairement nés dans l’Hexagone et évoluant (ou ayant évolué) dans le Championnat de France. En demi-finale, sept des onze titulaires des Fennecs possédaient ainsi la double nationalité franco – algérienne.

« Bien sûr que les résultats sont essentiellement dus à la formation française, déclare Nasser Sandjak, ancien sélectionneur des Fennecs et quart de finaliste de la CAN en 2000. Il n’y a pas de formation en Algérie. Il existe dans l’Hexagone une culture technique, physique et mentale plus importante que celle des joueurs locaux. »

« Il n’y aurait pas cette équipe nationale qui brille sans la formation française, appuie Abdel Djaadaoui, sélectionneur de l’Algérie entre 2000 et 2001. Il existe pourtant un vivier extraordinaire en Algérie mais la formation est délaissée. On a des lacunes. Il y a un manque d’infrastructures, un manque d’éducateurs qualifiés, bref un manque de tout. On est même en retard par rapport à nos voisins de la Tunisie et du Maroc. Par exemple, La fédération marocaine a engagé comme coordinateur à la DTN Jean-Pierre Morlans (ancien DTN à la FFF en 2007) en 2014. »

Pourquoi la formation algérienne possède un énorme retard sur ses voisins ?

(…) Le Parisien

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