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Après plusieurs années de guerre civile et la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye sombre une nouvelle fois dans un chaos que les populations civiles et les migrants tentent de fuir. Notre journaliste Anelise Borges s’est rendue sur place. Reportage :

À chaque coin du rue, les traces du chaos qui règne dans le pays sont visibles. La Libye était autrefois l’un des États les plus riches d’Afrique. Le pays est aujourd’hui en ruine. Certains, comme Wadah Alkish, 30 ans, se remémorent presque nostalgiquement les jours où la Libye était gouvernée d’une main de fer par Kadhafi.

“Nous nous sommes tous faits avoir”

“Je ne fais pas l’éloge de Mouammar Kaddafi. C’était un dictateur. Il n’a fait aucun bien au pays pendant ses 40 années de règne. Mais un seul homme qui contrôle, c’est mieux que tout ça.”

À 22 ans, Wadah a rejoint la révolution car il voulait du changement. “Je me sentais vraiment plein d’espoir. Mais c’était un poisson d’avril. Nous nous sommes tous faits avoir. Après 2014, tout a déraillé. Tout cet espoir, cet optimisme, tout a disparu selon moi. Il n’y a que la guerre, que des conflits. Il n’y a que des enfants qui souffrent. Les enfants pleurent. C’est mauvais. C’est vraiment mauvais” nous confie-t-il, résigné.

La nouvelle vague de violence qui atteint progressivement les banlieues de la capitale a aggravé la situation. Les deux parties opposées souhaitent conquérir le pouvoir, dans un contexte chaotique ou une multitude de groupes armés défendent leurs intérêts.

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EuroNews

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