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Ces jeunes du périurbain fragilisés

En Angleterre, où les statistiques ethnico-religieuses sont légales, on a pu montrer que les ouvriers natifs ayant quitté les grandes agglomérations saturées […], leurs enfants […] ont des taux d’accès à l’université et aux filières d’excellence très inférieurs aux enfants d’immigrés des villes[…]
Pour les représentants des classes moyennes et populaires, parfois qualifiés de « petits Blancs », qui sont exclus des bonnes filières scolaires, et par la suite des emplois rémunérateurs des métropoles, l’immigration internationale et la société ouverte sont perçues comme des menaces[…]

Une jeunesse des métropoles aux valeurs inverses

À l’inverse, pour les enfants déclassés issus des classes moyennes et de la bourgeoisie des métropoles, le positionnement « révolutionnaire » traduit un autre mal-être social, et d’autres difficultés d’insertion. Là se recrutent les bloqueurs des universités ou les black blocs, et les plus déterminés fréquentent les ZAD ou les forums d’activistes d’extrême gauche. Vis-à-vis de l’immigration et de la société ouverte, chez eux s’observe le comportement inverse de celui des « petits Blancs » de la France périphérique. Cette fraction de la jeunesse française est en effet favorable à l’immigration, ce dont atteste leur positionnement politique, ici populiste de gauche. Les immigrés ou enfants d’immigrés sont les seuls prolétaires qu’ils sont amenés à fréquenter, ceux de la France périphérique leur étant inconnus. En outre, la situation sociale relativement privilégiée de leurs parents, par rapport aux milieux immigrés, tend à les culpabiliser socialement.[…]

Le Figaro

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