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Tout semble désigner le jihadiste français, arrêté à Marseille (sud de la France) le 30 mai 2014, six jours après les quatre assassinats commis au musée juif, en possession du revolver et de la kalachnikov utilisés, mais aussi, entre autres, de la veste bleue et de la casquette du tireur, avec son seul ADN.

[Récapitulatif des 23 éléments]

Aux yeux du parquet fédéral belge, l’attaque est la première commise en Europe par un combattant jihadiste de retour de Syrie, un an et demi avant les sanglants attentats du 13 novembre 2015 à Paris (130 morts, des centaines de blessés).

Nemmouche, 33 ans, un délinquant multirécidiviste radicalisé en prison, nie être le tueur, mais refuse de s’expliquer depuis cinq ans. Il encourt la réclusion à perpétuité pour ces “assassinats à caractère terroriste”. La semaine passée, les avocats des parties civiles ont déjà mis en avant les preuves “accablantes” contre le Français, mais aussi éreinté la stratégie “complotiste” de sa défense.

Car selon ses avocats, la tuerie n’est pas une attaque du groupe Etat islamique (EI), mais “une exécution ciblée d’agents du Mossad” (les services secrets israéliens) visant un couple d’Israéliens, les époux Riva, les deux premières des quatre personnes abattues ce jour-là au Musée juif. Quant aux images de vidéosurveillance, elles ont selon eux été truquées par les enquêteurs pour confondre leur client.

“C’est profondément stupide”, “choquant et scandaleux”, a répondu lundi Yves Moreau, le deuxième procureur […].

Le verdict, qui sera rendu début mars par trois magistrats et douze jurés, ne sera pas susceptible d’appel.

Sud Ouest

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