Fdesouche

A l’approche de Noël, un constat semble s’imposer. La célébration de la naissance du Christ et les symboles qui y sont associés s’effacent souvent devant des considérations économiques. Pour Philippe Gonzalez, sociologue des religions (Université de Lausanne), il reste surtout la sacralité du lien familial.

Pour le sociologue des religions, Noël n’est plus à proprement parler une “fête religieuse“, mais un moment qui tient du “sacré” à travers les liens familiaux. Pour lui, le côté commercial de cette célébration est atténué par le don. “Noël, c’est le moment des cadeaux, on dépense sans compter, on invite des gens qui sont proches (…), et ces cadeaux disent la qualité de la relation (…) au fond, si quelque chose est sacré à Noël, ce n’est pas le petit Jésus, c’est plutôt la famille“, affirme-t-il. […]

En Suisse, si les catholiques romains représentent toujours la majorité de la population, les sans confession sont désormais plus nombreux que les protestants. Pour Philippe Gonzalez, ces chiffres confirment des changements sociétaux forts: “ Le christianisme n’est plus le socle culturel autour duquel nous organisons notre vie collective alors qu’il l’était il y a encore 50 ans (…), cela pose un certain nombre de problèmes par rapport à l’identité du pays (…), non seulement on a une augmentation des sans religion mais aussi un plus grand panorama religieux, notamment avec la présence de l’islam “.[…]

Malgré cette baisse du sentiment religieux, les sondages montrent que près de trois quarts des Suisses estiment que les valeurs chrétiennes font partie du pays et qu’elles restent importantes. […]

rts

Merci à SpartaFC

Fdesouche sur les réseaux sociaux