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Le 7 novembre 2018, une étudiante de l’Université Drake avait trouvé une note menaçante glissée sous la porte de leur dortoir, leur ordonnant de quitter l’école de l’Iowa. Dans les semaines qui ont suivi, quatre autres notes racistes apparurent sur le campus. Aujourd’hui, quatre des cinq messages trouvés ont été reconnus comme ayant été écrits par une élève dans un canular élaboré.

Le Des Moines Register rapporte qu’une étudiante de 18 ans est la coupable derrière les lettres à caractère raciste visant les étudiants noirs. Les notes découvertes sous la porte de deux étudiantes les 13, 15 et 26 novembre étaient des copies inspirées d’une note antérieure. Une de ces étudiantes a avoué les avoir écrites.

“Nous avons commencé à avoir une conversation avec un ton un peu différent avec les deux victimes “, a déclaré vendredi le sergent Paul Parizek de la police de Des Moines. “Malheureusement, l’une d’entre elles a admis qu’elle était, en fait, l’auteur de la note qui a été écrite et rapportée à la police le[mercredi 28 novembre]. Selon le porte-parole de Drake, Jarad Bernstein, l’étudiant sera accusé de harcèlement et risque d’être expulsé, rapporte le journal local KCCI.

Au cours des deux dernières semaines, des manifestations ont secoué le campus en réaction à ces notes, et des robocalls racistes auraient été organisés par le groupe suprémaciste blanc de l’Idaho The Road to Power. Environ 250 téléphones ont reçu un message de 75 secondes appelant les étudiants noirs à être “expulsés” vers l’Afrique.

Bien que la majorité des notes aient été confirmées comme étant fausses, Morgan Coleman, étudiant à l’université Drake de l’OMS-HD à Des Moines, a déclaré dans une interview avec Des Moines que le travail pour comprendre les actes racistes sur le campus n’est pas terminé… “Le racisme se manifeste de différentes façons. Et même si je ne peux pas parler personnellement, et personne ne peut parler personnellement, des motifs de l’un ou l’autre des deux individus qui ont envoyé l’une ou l’autre série de notes, je pense que cela montre que la suprématie blanche est un énorme problème et que nous devons travailler activement pour le combattre.

“Aussi douloureux que ces récents événements aient été, ils ont suscité d’importantes discussions et réflexions et nous ont rapprochés en tant que communauté Drake “, a déclaré Marty Martin, président de l’Université Drake dans un communiqué. “Nous avons tous du travail à faire dans le cadre de notre engagement envers l’équité et l’inclusion, mais (nous) pouvons être fiers de notre réponse, de nos valeurs et de notre conviction.

La police et la sécurité du campus de Drake enquêtent toujours sur la première note remise à Keith Walker, un étudiant de première année.

Blavity

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