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Le phénomène de bandes est ancré dans la jeunesse, surtout en région francilienne, selon le porte-parole régional unité SGP Police de Paris, Eddy Sid.
Il y a plusieurs cas d’affrontements de bandes rivales ces dernières semaines, ils ne sont pas directement liés, mais est-ce qu’ils correspondent au même phénomène ?

Oui, c’est le phénomène de bandes. C’est quelque chose qui est ancré dans la jeunesse, surtout en région francilienne et en particulier sur Paris et la Seine-Saint-Denis. Ce qui les différencie aujourd’hui, ce sont deux choses. La première, c’est la jeunesse des auteurs. On a en face des individus qui sont parfois de jeunes enfants, des fois ce sont des enfants de 11 ans qui sont interpellés au moment d’attroupements armés. La deuxième chose, c’est l’ultra-violence dans laquelle ils sont. Aujourd’hui, ils ne font plus aucune preuve d’empathie lorsqu’un individu est à terre, roué de coups, molesté, neutralisé, ils vont essayer de l’achever, ce qui n’était pas le cas il y a cinq ou dix ans.

On est loin du trafic de stupéfiants, de luttes d’influence pour garder ses lieux de réseaux qui sont intéressants au niveau pécuniaire. Non, c’est simplement, pour des mots sur des réseaux sociaux, des fois pour des querelles amoureuses.

Ces jeunes-là, leurs modèles c’est Gomorra, c’est Narcos [des séries télévisées], et donc ils sont dans ce trip-là. Aujourd’hui, c’est du post-éducatif qu’on fait. Il va falloir les éduquer, leur apprendre les règles élémentaires pour vivre ensemble. […]

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