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[…] Sebastian Kurz, le jeune dirigeant conservateur de 31 ans, au pouvoir depuis un peu plus de six mois à Vienne, bénéficie d’un soutien de taille, celui du PPE, le parti de la droite européenne majoritaire au parlement européen, auquel il appartient.

[…] Sébastien Maillard, directeur de l’Institut Jacques Delors, pointe les risques que présente la présidence autrichienne de l’UE pour les six prochains mois.

«Ce n’est pas la première fois qu’un parti d’extrême droite est associé au pouvoir dans un pays de l’UE mais le contexte politique est très différent car pour la première fois, il compte plusieurs alliés autour de la table du Conseil –les 28 Etats membres de l’Union– avec l’Italie, la Bulgarie et la Finlande. Il peut donc s’appuyer sur beaucoup de relais», a-t-il souligné […].

Après avoir construit son ascension dans son pays sur la promesse d’une politique migratoire sans concession, M. Kurz a de nouveau érigé ce sujet comme l’une des priorités de sa présidence de l’UE, avec un point de vue très sécuritaire, puisqu’il s’agit avant tout de protéger les frontières extérieures de l’Union.[…]

«Construire des ponts, faire des compromis», c’est effectivement le rôle du pays qui assure la présidence tournante de l’UE de parvenir à trouver des solutions parmi les 27 autres Etats qui ne sont pas forcément du même avis, rapprocher les pays de l’est et ceux de l’ouest, ou du nord et du sud. M. Kurz ne cesse d’ailleurs de présenter son rôle comme celui d’un «bâtisseur de ponts» entre les membres de l’UE. […]

Libération

Merci à Nibe

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