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Moussa, 28 ans, est arrivé en France en 2015 avec un visa de travail selon le récit des militants associatifs. Sa demande d’asile ayant été refusée en 2017, il a reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en avril 2017, et finalement placé en centre de rétention administrative (CRA) en vue de son expulsion une quarantaine de jours, il y a un mois et demi. Emmené à l’aéroport pour être expulsé, Moussa a refusé d’embarquer à bord de l’avion jeudi matin. Placé en garde à vue, il est passé en comparution immédiate ce vendredi après-midi pour «refus d’embarquement».

La classe politique a alors réagi, dénonçant un «scandale» et demandant sa libération. Le député LREM Matthieu Orphelin, qui a voté contre la loi asile et immigration, assurait un peu plus tôt dans un tweet mesurer «les inquiétudes et les incompréhensions [des équipes d’Aides] autour de l’expulsion de leur militant Moussa». Selon l’association, le jeune homme est en effet militant à l’association depuis au moins trois mois et a participé à de nombreuses actions dans le Gard en faveur des LGBT+.

D’où vient l’information? Laurence Vanceunebrock-Mialon a refusé de parler à CheckNews mais son entourage nous a certifié qu’elle était «sûre de ce qu’elle dit», évoquant carrément une «fake news» au sujet de Moussa. «Elle a été en contact avec les pouvoirs publics dans le Gard, qui connaissent le dossier et l’ont suivi».

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