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Il y a 10.000 ans le visage de l’Europe était bien différent. La manche était un fleuve et les îles britanniques étaient reliées au continent par des terres émergées – le Doggerland – où couraient librement de grands troupeaux de mammifères. La mer ne remonte qu’après la fin de la dernière glaciation, submergeant lentement les terres en une lente et inexorable avancée. L’Angleterre est finalement coupée de l’Europe à la fin du mésolithique. Les hommes fréquentaient eux aussi ce continent perdu. Et les témoignages de leurs activités reposent désormais sous le sol marin. Inaccessibles ? Pas nécessairement. Une équipe scientifique anglo-belge, composée de membres de l’Université de Bradford au Royaume-uni, de l’Université de Gand et de l’Institut maritime de Flandre, s’est lancée sur leur traces. L’expédition s’est embarquée le 10 avril 2018 pour une campagne de dix jours à bord du Belgica, le navire de recherche océanique de l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique.  (…)

(Merci à Kelt Hammer)

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