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21/03/2018

Plusieurs personnalités politiques ont réagi à la tribune signée par 100 intellectuels, qui dénoncent la montée en puissance du «totalitarisme islamiste» dans les banlieues françaises.

La plus officielle est venue du gouvernement. Son porte-parole, Benjamin Griveaux, a jugé «stigmatisante» la tribune, notamment son usage du terme d’«apartheid» pour qualifier la «ségrégation à l’envers» qui opposerait des «dominés» à des «dominants» supposés.

S’il a reconnu mardi sur France Inter qu’il y a «des quartiers de la République où le salafisme a pris le pouvoir», l’élu de Paris a tenu à souligner que «la reconquête» ne se faisait pas «dans les tribunes». «Elle se fait avec la police de sécurité du quotidien, elle se fait en dédoublant les classes et en ayant deux fois moins d’élèves dans les quartiers difficiles», a-t-il égrené.

Dans le giron de La République en marche, le député apparenté Manuel Valls a pris le contre-pied de la parole gouvernementale officielle en relayant le texte sur Twitter. D’après l’ancien premier ministre socialiste, «ouvrir les yeux» et «dire les choses» sont «le meilleur service à rendre à la République et aux musulmans de France pour les aider à combattre l’islam politique et l’islamisme». […]

À droite, deux personnalités notoires ont apporté leur soutien aux signataires de la tribune, qui inclut divers historiens, écrivains, journalistes, philosophes et essayistes. Présidente du conseil régional d’Île-de-France, Valérie Pécresse a appelé à «avoir la lucidité de mesurer le danger et la volonté de [s’opposer]» au phénomène décrit dans le texte. Un autre président de région, Xavier Bertrand, a exprimé son approbation, relayant la tribune sur Twitter en y adossant un sobre: «Moi aussi, je signe».

Certains soutiens du texte sont à trouver à l’extrême droite, à l’instar de Jean Messiha, membre du bureau politique du Front national, d’après qui la tribune devrait être diffusée «en masse».

Le Figaro


20/03/2018

 

Cent intellectuels de tous bords dénoncent « le nouveau totalitarisme islamiste », dans une tribune intitulée « Non au séparatisme islamiste », publiée ce mardi 20 mars par Le Figaro. « Ce ne sont pas nos affinités qui nous réunissent, mais le sentiment qu’un danger menace la liberté en général, et pas seulement la liberté de penser », préviennent les cent qui vont d’Alain Finkielkraut à Bernard Kouchner, en passant par Sylvain Tesson, Yann Queffelec, Luc Ferry, Françoise Laborde ou encore Élisabeth Lévy. « Le nouveau totalitarisme islamiste cherche à gagner du terrain par tous les moyens et à passer pour une victime de l’intolérance », affirment-ils en expliquant avoir « pu observer cette stratégie lorsque le syndicat d’enseignants SUD Éducation 93 proposait il y a quelques semaines un stage de formation comportant des ateliers de réflexion sur le racisme d’État interdits aux Blanc.he.s ».

Ils s’insurgent contre cet « apartheid d’un nouveau genre qui est proposé à la France ». « Comment ne pas voir que la laïcité protège aussi les religions minoritaires ? » s’interrogent-ils, tout en assurant que ce « nouveau séparatisme (…) est en réalité l’arme de la conquête politique et culturelle de l’islamisme ». Ces personnalités d’univers et de convictions éloignés les uns des autres s’accordent à penser que « l’islamisme veut être à part, car il rejette les autres, y compris les musulmans qui ne partagent pas ses vues ». Tous disent vouloir vivre dans « un monde complet où les deux sexes se regardent sans se sentir insultés par la présence de l’autre (…), où les femmes ne sont pas jugées inférieures par nature (…), où les gens peuvent se côtoyer sans se craindre (…), où aucune religion ne fait la loi ».

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