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“Nuit après nuit, je devais avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans des maisons sordides. J’allais chercher la pilule du lendemain deux fois par semaines sans qu’on me pose des questions… J’ai avorté deux fois, et j’ai été violée quelques heures après mon second avortement.”

Je vous parle d’une absence dans nos journaux, puisqu’en dehors de Valeurs Actuelles, du Progrès, de l’Alsace et du Dauphiné, personne depuis une semaine ne parle ou n’a parlé de Telford… Telford, petite ville pauvre du royaume Uni où des centaines de jeunes filles mineures y ont été violées et contraintes à se prostituer depuis quarante ans, sous la terreur et la menace, affaire révélée par le Sunday Mirror il y a huit jours. Ainsi parlait une jeune fille de 14 ans dont le numéro de téléphone avait été vendu à des pédophiles… “On m’avait dit que si je parlais à quiconque, on irait chercher mes petites soeurs. Nuit après nuit, je devais avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans des maisons sordides. J’allais chercher la pilule du lendemain deux fois par semaines sans qu’on me pose des questions… J’ai avorté deux fois, et j’ai été violée par plusieurs hommes quelques heures après mon second avortement“…

Sur les sites des journaux britanniques, les témoignages s’accumulent et l’on débat sur ces enfants trahis, et d’autant plus que les victimes sont pour la plupart, c’est le mot d’une député, des jeunes filles de la classe ouvrière blanche. et leurs prédateurs issus de l’immigration pakistanaise… Et cette affaire de Telford vient après d’autres… A Rotherham notamment où des chauffeurs de taxis pakistanais avaient réduit des jeunes filles en esclavage sexuel.

Il a fallu attendre vendredi pour voir une dépêche de l’AFP reprise par le Progrès, l’Alsace et le Dauphiné… Mais ce sont d’autres réseaux qui ont amené Telford chez nous…

C’est un site internet qui s’appelle Fdesouche, qui dénonce l’immigration quotidiennement, qui a traduit instantanément l’article du Sunday Mirror.

Puis c’est Valeurs actuelles, qui fait le pont entre la droite et l’extrême droite, qui a raconté mercredi l’affaire de Telford et qui rappelait aussi Rotherham, et mettait en cause “l’idéologie antiraciste”… Une femme qui enquêtait sur les viols avait même dû suivre des « cours de sensibilisation à la diversité » parce qu’elle évoquait l’origine des violeurs…

Un journal qui s’appelle l’Incorrect, lancé par par des amis de Marion Maréchal le Pen, dénonce “la tyrannie antiraciste qui mène à la traite des blanches“.

Sur Twitter, la député LR Valérie Boyer dénonce les “meurtres commis par des #pédophiles #indo-paskistanais sur des britanniques abandonnées par au motif qu’elles étaient blanches et pauvres“.

Les journalistes du Figaro Alexandre Devecchio s’indigne sur Twitter encore… “Aucune féministe pour dénoncer le sort réservé à 1000 jeunes filles droguées, battues et violées par des gangs indo-pakistanais? L’affaire est symptomatique des dérives d’un certain antiracisme et néo-féminisme qui conduit tout droit à une forme d’apartheid à l’envers.

(…) Mais il reste une étrangeté: en dehors de trois journaux de province et d’un hebdomadaire d’extrême droite, la presse française a raté une scandale abominable, juste à nos frontières, et qui renverse un pays ami.

Pendant ce temps… L’horreur des viols s’affiche à la Une de Libération et le courage des femmes fait une page dans le Figaro, mais il s’agit des femmes syriennes… Ces femmes qui exigent la vérité sur leurs époux disparus pendant la guerre dans le Figaro, ces femmes violées par l’armée d’Assad dans Libération.

Mais pourquoi les petites filles britanniques, violentées en temps de paix ne franchissent elles pas le mur de la compassion?

France Inter

Merci à vero

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