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Les infractions commises près de la salle de shoot à Paris, dans le Xe arrondissement, se multiplient. Quand ce ne sont pas des agressions, comme celle, mardi dernier, d’une femme enceinte. Vers 19h30, tandis qu’elle venait de visiter son père à l’hôpital Lariboisière, voisin de la salle de shoot, elle a été attaquée par un homme armé d’un couteau, qui voulait lui voler son sac à main.

Une agression qui vient confirmer l’explosion de la délinquance aux abords de cette salle pudiquement appelée «salle de consommation de drogue à moindre risque» (SCMR). Entre la date de son ouverture, le 17 octobre 2016 et le 26 janvier 2018, soit en quinze mois, 6 470 personnes ont été contrôlées, selon les dernières statistiques fournies par la préfecture de police de Paris.

Et plus de 1 800 infractions ont été relevées, parmi lesquelles on trouve «des infractions relatives à l’usage, la détention, la consommation de stupéfiants mais aussi des vols, des recels, des ventes à la sauvette ou d’autres infractions». En outre, les forces de l’ordre ont procédé à quinze verbalisations pour des événements relatifs à «des tapages, de l’insalubrité ou de l’alcool sur la voie publique». De quoi troubler la vie quotidienne des riverains excédés.

«Avant l’ouverture de cette salle, jamais le quartier n’avait connu une telle insécurité, un tel manque de tranquillité et une telle insalubrité: affirmer le contraire est une contre-vérité que se plaisent à diffuser la Mairie et l’association Gaïa, en charge de la SCMR», affirme-t-on à l’association Riverains Lariboisière Gare du Nord.

Contactée, la Mairie n’a fait aucun commentaire.

Le Figaro

Merci à valdorf

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